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 kill em with kindness | Nina.

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AuteurMessage
Nina McAlistair

Nina McAlistair


Date d'inscription : 01/10/2016
Messages : 15
Points RP : 2801

Région : Londres.
Métier : Tatoueuse et Barman.
MessageSujet: kill em with kindness | Nina.    kill em with kindness | Nina.  Icon_minitimeSam 1 Oct - 21:11


Nina McAlistair

Lamb of God feat Katherine McNamara


Identité

Prénom & Nom : Nina McAlistair.
Date de Naissance : Au début du printemps de l'an 1184.
Lieu de Naissance : France.
Ville de Résidence : Londres.
Situation Maritale : En couple.

Date de Mort :  Début de l'automne de l'an 1202.
Âge Apparent : Une petite vingtaine d'année.
Lié à un Maître par le Rituel : Oui, par Aaron McAlistair, son frère ainé.
Pouvoir : Ressentir les émotions d'autrui.
Vertu Associée : Voir le meilleur autour de soi.
Affinités : Toutes races confondu.
Inimités : Tout dépend de la personne et non de sa race.
Membre du Sénat : Oui dans l'unique but de répandre la justice autour d'elle, formé et désigné par son prédécesseur à l'Assemblée autour de l'année 1319.



Description

Dis nous en plus sur toi, veux tu Nina ? C'est compliqué de parler de soit, je peux l'entendre. Mais pas le choix! A la limite, je peux le faire pour toi. C'est partie!

Tu es douce, tendre, romantique, et tout ce qui va dans cette catégorie. Une véritable guimauve en sucre. Mais qui n'aimes pas un baiser sur le front avant de dormir ? Qui n'apprécie pas les bras rassurant entouré autour de soit ? Qui n'approuve pas les attentions qu'on aimerait toujours recevoir ? Qui n'affectionne pas d'être important aux yeux d'au moins une personne ? Et si cette fameuse personne doit être toi, tu en serais ravie. Tu es comme ça, le coeur sur la main, toujours a voir dans le plus mauvais des monstres, la plus pures des lumières. Tu es trop tétue, trop borner, pour abandonner ton idée. Tu continueras jusqu'au bout, quitte à être deçu au final, juste pour être sur de ne pas avoir louper quelque chose. Tu seras peut etre la seule à y croire, mais tu t'en fou. L'approbation d'autrui ne t'interesse pas, loin de là même. Tu suis ton instinct, et généralement, tu n'es jamais attristé de l'avoir fais. Quand bien même le chemin peut etre long et douloureux, ton passé t'a appris la patience et la détermination. Tu es passionnée. Lorsque tu entreprend un projet, tu ne le fais jamais à moitié. Il te tient à coeur de le voir s’échafauder, prendre racine pour enfin s'élever au plus haut. Ce n'est pourtant, jamais pour ton propre compte. Très souvent, tu réalises ceci pour un de tes protégés, ou ton frère.  Trop rarement pour ta petite personne. Outre cette bonté d'âme, tu peux te montrer impulsive et incroyablement colérique. Il t'avait d'être si aveugler par cette agressivité que tu refuses de voir la réalité en face, te mentant à toi même pour éviter de souffrir, principalement. Tu as l'instinct maternelle sur-développé, et à ton âge, tu mordrais très facilement quiconque s'approcherait de tes paires sans éprouver le moindre remord. Quelques fois, tu te surprend à être complètement détaché de la réalité, comme si celle ci ne t'atteignait plus malgré ton empathie. Tu es capable du pire comme du meilleur. Au delà de ça, tu remplis assidûment ta mission en tant qu'Instance. Tu es de nature très reconnaissante, et tu poursuivra cette redevance jusqu'à être congédier. Mais tu restes un électron libre. Quand bien même la punition sera grande, tu l'affrontera droit dans les yeux. Tu te fiche complètement de désobéir à qui que ce soit, tu t'estime assez respectueuse des règles sociétales et communautaires pour te donner le droit à cette liberté dont tu as tant rêvé.
Dans cette vie de tout les jours que tu chéris tant, tu aimes apprécie les choses simples. Tu es loin d'être extravagante. Tu te contente du minimum syndical tout en conservant un certain confort. Tu appréciais chaque lever et coucher de soleil comme si c'était le dernier, ne cherchez pas à savoir pourquoi. Certainement parce que tu avais vécu cette horrible sensation de n'avoir jamais réellement pleinement profiter de ce spectacle. Comme d'un autre! Tu ne te prive de rien tout en restant dans une certaine limite. Tu vagues à tes envies, aussi humaine soit - il. Dans ton monde, tu conçois que la vie humaine est un cadeau bénis de n'importe quel dieu. Tu n'es pas croyante, et pourtant, tu y crois. C'est pour cette raison que tu influe davantage tes protégés à exploiter au maximum toutes les possibilités qui leurs sont offertes. Ils n'en auront pas deux. C'est à chaque fois ce qui résonne dans ta tête. Des signaux d'alarmes continues qui te permettent de juger des bienfaits des plaisirs d'une vie.
Et coter coeur alors ? Tu as garder les idéaux maritales de ton époque. Hé oui, tu fais partie de ces nunuches qui croient encore au prince charment et à la jolie comptine qui s'en suit. Tout comme tu peux l'être envers tes proches, tu es loyal et on ne peut plus fidèle. Mais tu es la pire jalouse au monde. Tu ne supporte pas qu'on s'approche de trop près de ce qui t'appartiens. Comme le fait qu'on puisse leur faire du mal. Et ton célibat alors? Comment le vie tu ? C'est bien simple, tu adores jouer de tes formes. Tu sais que celles ci sont avantageuses, ou du moins, arrivent à séduire. Il est bon de se faire plaisir et d'abuser des bonnes choses. Avec quelques grammes dans le sang, ce n'est pas bien grave!  Mais lorsqu'un homme te plait vraiment, il est bien possible que ce côté si timide que tu tente de refouler refasse brusquement surfasse. Le rose aux joues, ce léger bégaiement, ton accent d'époque, ces petites étoiles dans tes yeux, tu en passes des belles et des meilleures.

Enfin, tu es comme ça. Un peu folle. Un peu douce. Un peu vilaine. Un peu jalouse. Un peu de tout pour faire ce que tu es. Ma foi, ce n'est pas si mal. Non ?

***

Par où commencer ? Parce qu'évidemment, te regarder dans une glace serait trop simple! Du coup, je travail, tu t'assois c'est ça Nina ? On ne change pas les bonnes habitudes!

Alors, tu n'es pas très grande. Mais pourtant, ton corps tout entier est symbole d'attraction. Tes formes sont répartis de façon harmonieuses. Tes quelques années de malnutrition se remarque à ton corps presque trop mince. Tes muscles sont saillants sans pour autant te donner l'air d'une bodybuildeuse. Dame nature t'as donné ce qu'elle a bien voulu ; une petite poitrine dont tu ne te plains pas trop, et un jolie derrière. Du reste, tu as toujours attaché beaucoup d'importance à tes cheveux. Etant enfant, la couleur de ta crinière était synonyme de moquerie, mais tu les as toujours adoré. Aujourd'hui, tu portes fièrement cette couleur de feu aux longues boucles, dévalant ton dos jusqu'à son milieu, quasiment. Tu aimes attaché les quelques mèches qui gênent ton visage de sorte à te sentir plus à l'aise. Mettant ainsi ton faciès aux traits fins en avant. Tu n'as jamais eux la chance d'avoir une peau mat ou bronzée. Celle ci est depuis toujours au teint de porcelaine, et lorsque le soleil la chauffe, elle satine seulement. Mais ce n'est pas si mal. Tu as une bouche charnus et pulpeuse situé bien en dessous de ton petit nez. Tu as de grands yeux verts dont le regard en deviens presque hypnotique pour un peu que tu t'en donne les moyens. Mais comme toute perfection se conçoit ainsi grace à quelques imperfections, tu n'en ais pas dénué. En effet, un nombres incalculable de cicatrice orne ton corps, de part et d'autre. Certaine sont plus foncé que d'autres, prouvant que le fer utilisé pour bruler ta peau, était plus chaud et plus profondément posé contre celle ci. Tu n'as jamais chercher à les cacher. Certain trouve ça laid, déplaisant. D'autre pensent que cela te donne un certain charme. Tu ne sais pas sur quel pied danser, mais tu n'es pas honteuse au point de vouloir les cacher aux yeux d'autrui. Ajoutons à ces graffitis étrange la présence d'un unique tatouage sur ta pommette droite. Une petite plume, tout ce qu'il y a de plus simple, mais qui se fond parfaitement avec les traits de ton visage.

Je pense avoir fais le tour de ta personne Nina. Qu'en dis tu ? Sans mentir, je pense que je t'ai assez bien retranscrite.



Choses et Autres

Toute ta famille est belle est bien morte à l'heure actuelle. Hormis ton frère aîné, Aaron, avec lequel tu as une relation plus que fusionnel. Passer presque un millénaire à côtoyer le même homme fait ce genre d'effet! Tu n'as aucun secret pour lui, et inversement proportionnel et égal. Tu es toujours à son écoute, toujours très protectrice envers lui, presque autant qu'il peut l'être envers toi. Après tout, tu n'as plus que lui, il est ta seule famille, ta seule ancre qui te retient de la solitude.
En ce qui concerne ton ex - mari, étant donné qu'il t'a donné la mort pour se venger de l'attentat dont il était l'objet et dans lequel tu jouais le rôle d'orchestre, tu n'as pas vraiment eut le temps de lui prouver ton amour. Totalement inexistant d'ailleurs. Mais en soit, lorsque tu es amouracher d'un homme, tu n'envisages pas de lui donner la mort. Pas si il ne t'a pas trompé au préalable.
Question amis, tu n'en as vraiment pas énormément. Des fixes du moins. Tu es consciente que ton éternité te les arrachera, il t'ait donc impossible de te donner une chance d'en avoir. Malgré tout, pour les quelques rares exceptions, tu en es très proche et très attaché. Tu décrocherais la lune pour eux si tu le pouvais, c'est peu dire!  
En ce qui concerne le don qu'il te fut offert par le passé, tu en serais presque, comme qui dirait, totalement accro. Tel le vieux drogué qui cherche désespérément sa dernière dose. C'était un véritable pui sans fond, dont les profondeurs abyssales pouvaient sans difficulté t'aspirer. Tu avais longtemps luter, de tout ton être, pour dompter l'addictif réceptacle émotionnelle que tu étais. C'était un peu comme abandonné ses propres peurs, ses propres démons, pour ceux des autres, que tu arrivais plus facilement à gérer. Alors, tu trouvais cela plaisant, de ne plus avoir à faire face à tes sentiments. Aujourd'hui, tu lutte continuellement pour ne pas retomber à nouveau dans ce vice qui autrefois, faisait de toi un simple pantin.
Outre ce petit détail, les siècles t'aillant fait vivre un nombre incalculable de vie, tu avais appris grand nombre de métier. Validant moultes compétences dans tous les domaines, quelques soient l'époque. Cependant, ton sens aiguisé en terme d'illustration t'avait valu de pratiquer officiellement la profession de tatoueuse. Tu te complaisais parfaitement à satisfaire tes clients. En second poste, tu étais barman et serveuse, à mi temps seulement. Tu appréciais ce job sans pour autant en faire une priorité. C'est pour cette raison que tu n'acceptais de faire que quelques heures par semaine, souvent jusque très tard dans la nuit. En somme, autant dire que tu as exaucé tous les rêves humainement possible de désirer. Épanouis dans ton métier, bien entouré, aillant voyagé au quatre coins du monde, parlant quasiment toutes les langues de cette terre. Il ne t'a toujours manqué que l'espoir de fondé ta propre famille, au détriment de ta virginité et de ta stérilité.
Et tes manies Nina ? Tout le monde en a forcement, au moins une. Et toi, avec toutes ces années de vies, tu n'en ais pas exempt. En effet, tu adores prendre quelques minutes pour déjeuner correctement le matin. En fait, le simple fait de cuisiner t'apporter un certain équilibre, couronné d'un calme olympien. Autre tic inconditionnel ? Il t'arrive, lorsque tu ressens un trop grand stresse, de jouer avec une de tes mèches, ou bien, de te mordre la lèvre, presque jusqu'au sang. Machinalement, quand tu repenses avec nostalgie à ta précédente vie humaine, tu retraces les marques de brûlures qui te sont accessible. Les bras notamment, ou le cou, parfois même le ventre. Outre cela, tu t'endors quasiment tout les soirs sur ton livre, la lumière encore allumé, le bouquin dégringolant souvent au sol entre deux mouvements.

Et bien voilà, finalement, tu as tes propres imperfections, qui savent te rendre si parfaite.



Histoire


Tu as vus les barbares, les croisades, la guerre de cent ans. Tu as connu François I et été l'amante d'Henri IV. Tu fus la conseillère de Richard I. Posa pour Léonard de Vinci et Beltraffio. Convaincus Benjamin Franklin de terminer son oeuvre. Accompagna Marie II, ancienne reine d'Angleterre, à l'hotel afin d'épouser Guillaume III. Assista à la naissance de Mozart. Donna le gout pour la musique à Beethoven. Complota contre Hitler. Pris de nombreuses fois le thé en compagnie d'Abraham Lincoln. Dansa avec Joséphine Baker. Assista à la mort de Mohammed V. Partagea tes idées avec Vladimir Poutine. Assista à l'élection d'Angela Merkel.
En presque milles ans, tu as vue, connus, et fais assez. Pourtant, tu es le fantôme, l'inconnue. Celle dont jamais personne ne se souvient.

Chapitre I - Parce que c'est mon moment.

Le froid s'en était allé. Le givre avait fondu. La neige amaigris par la douche chaleur du printemps avait finis, elle aussi par disparaître, remplacer par l'épaisse verdure. Les arbres fleurissaient, embaumait les prairies de leurs parfums. Les oiseaux s'en revenait de leurs périples en annonçant leurs émergences par leurs chants. C'était l'apogée d'une nouvelle ère. L'intervalle adéquat pour que toi, jolie petit minois, puisse naître. Devenir le septième enfants d'une si grande famille. Si aimante famille. Tu fus donc la petite sœur de cinq garçons, et d'une seule fille. Aaron, Edwin, Colin, Gauvin, Emma, et Alaric. Ta mère, courageuse procréatrice, avait du se reposer plus de six jours après son accouchement tant l'épreuve fut difficile. Elle même se sentait trop épuisé pour t'offrir de son lait et tu faillis presque mourir de faim. Et l'abandon paternel n'avait rien arrangé. Tes frères aîné devaient s'occuper des pâturages ainsi que des quelques bêtes qui faisaient la fortune familial. Tandis qu'Emma et Alaric s'atteler à prendre soin de Salvina votre mère, de toi, et de la maison.
Les premiers mois furent difficile malgré l'autonomie pré - acquise des adolescents. La disparition soudaine de la figure paternel n'arrangeait rien à l'absence préoccupante de Salvina qui malgré toute l'attention dont elle disposait, ne semblait pas vouloir se remettre de cet événements. Pour les plus âgés, il était évident que cet état résultait d'une toute autre raison. Mais pour toi, si petit nourrisson, tu ne compris rien. Tu ne voulais comprendre. La seule chose que tu souhaitais était vivre. Survivre aux maladies, au froid, à la faim et à la soif. Survivre à l'abdique.

Les mois avaient passé. Ta génitrice s'était peu à peu sortis de son lit. En rampant, puis en marchant. Elle tentait de s'occuper de toi, de reprendre la vie là où elle l'avait laissé. Où ses enfants l'avaient attendu jusqu'alors.

Tu étais une petite fille pleine de vie. Tu partageais ta bonne humeur en laissant résonner dans la maisonnée ton rire tonitruant. A peine posé sur le sol, tu rampais, roulais, avançais tant bien que mal. Tu ne voulais pas être une seconde loin d'Emma et Alaric. Après tout, quand bien même Salvyna était de nouveau parmi vous, il n’empêchait que pour un si petit être que tu étais, tes frères et soeur correspondaient à l'allégorie qu'un enfant devait se faire de ses parents. Aussi, il t'a fallut un peu de temps pour accepter le retour prématurer de ta mère. Autant affectivement que physiquement. Aussi étrange que cela puisse paraître, tu ne supportais pas d'être dans ses bras. Elle te déclenchais d'horrible sanglot qui ne s'arrêtait que lorsque la fatigue te prenait. Finalement, c'est en grandissant, en apprenant la place qu'elle avait dans ta famille, que tu commença à l'aimer pour celle ci. Une mère. Malgré le faussée qu'elle avait toujours placer entre vous et dont tu ne comprenais la raison exact, tu l'aimais.


Chapitre II - Parce que c'est ma vérité.

Huit longues années avaient passés. L'aîné de tes frères s'était marié et venait tout juste quitté le cocon familial dans le but de vivre au sein de sa propre maison. Emma ne tarderait pas à se trouver un époux et à partir à son tour. C'était une période de creux pour la famille McAlistair. Ta mère supportait très mal le départ de ses enfants. Et toi, tu cachais tes larmes, évinçait tes sentiments dans l'espoir ne plus te sentir si seule. Pourtant, cette impression était toujours présente. Toujours plus grande. Un soir, où, étouffé par ce manque, tu t'enfuis. Il te fallait courir. Il te fallait respirer, et pleurer jusqu'à ce que toute ton énergie se vide. Pleurer jusqu'à sombrer dans les dédales tortueux du sommeil. Affalé sur la terre humide d'une nuit d'été, tu avais dormis là jusqu'à ce que les premiers rayons du soleil ne te réveil. A ce moment là, tu te sentais plus vide, plus reposée, plus à même de réfléchir qu'à aucun autre moment de ta vie, si courte soit elle.
Cependant, il te fallait retrouver le chemin de la maison au plus vite. Au bout de quelques minutes de marche, tu croisa une jeune femme dont les traits t'étaient inconnu. Un sourire gravé sur tes lèvres, tu l'avais abordé de sorte à savoir si elle s'était perdu, si tu pouvais l'aider en quelques manières que ce soit. L'inconnue s'abaissa à ta hauteur, te sourit et parla. Ses simples mots allaient rester graver dans ta mémoire. Tu le savais. Comme ce moment où cette rencontre allait probablement changer ta vie.

" - Tu m'as déjà beaucoup aidée, Nina. Mais il serait temps pour toi de retourner chez toi. Quelque chose me dit que tes frères et ta soeur s'inquiète pour toi. "

Elle te prit la main, et y glissa un pendentif. Tu n'avais jamais vue de pierre plus belle, plus brillante, que celle qui pendant au bout du morceau de métal. Ce n'est qu'après son départ, que tu te rendis compte qu'elle connaissait ton prénom. Que cette femme, savait plus sur toi que quiconque.

Lorsque tu rentra enfin, ce que tu vis te conforta dans ton étonnement. Toute ta famille était réunis et semblait discutait activement sur ta personne. Aaron et Edwin s'emportait contre ta mère. Allant jusqu'à s'en prendre à Emma. C'est à ce moment là que tu décida de faire ton entrée. Il fallait, tôt ou tard, que tu affrontes tes responsabilités. Tu fis semblant. De longue minutes. Il fallait faire semblant. Encore un peu. Semblant ne de pas avoir entendu. De ne pas savoir que ton père n'était pas celui qui avait enfanté tes frères et ta soeur. Tu n'étais rien d'autre qu'une batarde et aussi l'origine du départ du mari de ta mère. Mais ta colère était grandissante. Violente. Dévastatrice. Les embrassades que tu avais jusqu'alors accepter de bon coeur te répugnaient de plus en plus. Ils t'avaient tous mentis, t'avaient tous détesté dès lors qu'ils avaient su. Pour toi, leurs regards venaient de changer. Il te semblait l'avoir toujours su sans pour autant mettre un mot, une idée, sur cette situation.
De même que ta haine dansait, les flemmes de la cheminée frétillaient, se balancaient pour enfin s'extraire de leurs nids. Elles mangeaient les murs, dévoraient les chaises tandis que tes cris de rages consumaient le vide, toujours plus fort. La panique régnait autour de toi. Tes frères tentaient d'enfoncer la porte de chêne, en vain. Le toit s'était d'un coté effondré. Tout brulait. Tout allait bruler. Tu fermais les yeux, agenouiller, te berçant, tes mains couvrant tes oreilles. Il te suffisait de sentir pour savoir que de la chaire humaine brûlait à quelques centimètres de toi. Mélangé à l'odeur de suit, de bois, de tissu. Pourquoi ne mourrais tu pas ? Pourquoi les flemmes ne te touchaient pas ? Pourquoi ? Tu pleurais. Tu ne cessais de pleurer. Jusqu'à ce que tu entendes le bruit de pas. Jusqu'à ce que tu sentes de ton front un baiser, sur ton bras une main bienveillante.

" - Ne quitte jamais ce pendentif Nina. Ne l'enlève jamais. "


Chapitre III - Parce que c'est mon secret.

Ce jour là, tu avais commis l'irréparable. Tu avais tuée ta propre famille sans pour autant en commander l'acte. Encore aujourd'hui, trois semaines après, il t'était encore difficile de comprendre la réalité de la chose. Tu avais toujours vécu dans un monde où le conformisme primait sur tout. Chaques choses se devaient d’être expliquer par l'esprit logique de l'homme, amené par des preuves solides et irréfutables. Pourtant, tu avais beau chercher, la seule personne qui avait pus te donner une réponse que ta conception de l'univers n'assombrissait pas était cette femme. Cette même inconnue qui t'avait offert ce bijou, te priant de ne jamais le quitter. Ou du moins, pas avant d'avoir suffisamment appris. Que devais tu apprendre ?
Elle disait s'appeler Safina Pekla. Elle disait être une des premières Gardeners de cette terre. Elle disait pouvoir sentir une grande magie. Plus elle te parlait, plus cette histoire te paraissait plausible. Non pas que tu te laissais entrainer par ce genre de folie, mais tu savais sans vouloir l'admettre que l'origine de cet embrasement était bien cette magie. Tu ne la controlais pas. C'est elle qui te dominait, te contraignait. Safina t'expliqua que jusqu'à ce que tu trouve la force d'apprendre, d'exploiter ce pouvoir si vivace, tu devais garder à ton cou le pendentif. Il ne pourrait atténuer tes crises, mais il saura simplement te protéger contre toute auto - mutilation non voulu. Il était vrai que sans ce bijou magique, tu serais morte par tes propres flemmes.  

Safina t'avait gentiment accueillis chez elle, te présentant à sa famille. Il y avait le fameux trio inséparable ; Joseph, Davin et Ocléa. Hug, le solitaire. Et Brany, le farceur. Rick, l'adorable dernier né. Une sacrée petite bande qui t'avais pris sous son aile afin de facilité ton deuil. Malgré ta discrétion au sein du village, il t'arrivait quelque fois de retrouver l'enfant qui sommeillait en toi. Effectivement, accompagné de Brany, tu te sentais presque pousser des ailes. Il t'arrivait de voler une ou deux pommes, et de partager entre vous deux ce fameux butins. De renverser le seau et la corde au fond du puits en voulant boire. Ou même, de vous balancer de la boue près du lac après vous être baigner. Il était ton meilleur ami. Et même, quelques fois, lorsque tu te réveillais après avoir fais un cauchemars, tu te surprenais à aller toquer à sa porte. Il t’accueillait dans son lit en rechignant, te disant souvent que tu n'étais qu'une mauviette. Mais, il était ton meilleur ami.

Chapitre IV - Parce que c'est mon mensonge.

Tu dormais, à point fermé, cette nuit là. Tu n'aurais pus croire un seul instant ce qui se tramait. Pas un seul. Pas venant d'elle. De Safina. Cela faisait plus de deux ans que tu faisais partie de cette famille. Deux ans que tu sentais ce bonheur si fragile renouer ton lien avec la vie. Tu avais du mal à te sentir bel et bien vivante depuis la mort de ta famille. Quelques fois, des cauchemars hantaient tes nuits, te rappelant l'horrible accident. Les remords te nouaient l'estomac. Depuis deux ans, tu te blâmais de les avoir tous tuer. Tous. Bruler vif. Tu subissais cette affabulation. Puisqu'en effet, s'en était bien une. Un boniment. Une fourberie. Une funeste blague.  
Il y avait du bruit. Au début, ce n'était que du grabuge, qui te tirait petit à petit de ton sommeil, pour enfin devenir des sons plus net, plus identifiable. Des voix. Ce n'était autre que la voix de Safina. Tu en décomptais trois autres. Il était clair qu'elle était au beau milieu d'une dispute. Serrant ton ours en peluche contre toi, tu sortis de ton lit, ouvrit doucement la porte. Tu n'étais pas encore capable d'entendre correctement la discussion. D'en discerner l'objet, le sujet et les acteurs. Alors, tu t'en approcha. Le bout du couloir te semblait interminable. Tu ne savais pas qui était chez toi. Chez vous. Tu avais une triste impression. Comme si tout pouvait de nouveau se finir. S'arrêter. Se briser. Ce nouveau bonheur que tu possédais.  

" - Alors Safina, tu as finalement trouver une autre gamine pour remplacer la tienne. ", s'exclame une voix rauque.
" - Elle ne remplace pas Sonia. Personne ne pourra jamais remplacer mon bébé. ", rétorqua ta mère adoptive.
" - Quel sorte de mère es tu pour lui mentir ainsi? Elle n'est pas une Alchimiste, tu le sais autant que moi. Rien qu'une petite humaine à la crinière aussi rousse que celle de ta fille décédée. ", poursuivit la même voix.
" - Je ne l'ai pas remplacer! " cria Safina, tapant son poing contre la table.
" - Tu a assassiné tout les membres de sa famille pour pouvoir la prendre. L'avoir rien que pour toi. Elle t'idéalise beaucoup trop. Il serait même temps qu'elle apprenne la vérité, tu ne crois pas? ", glisse malicieusement une toute nouvelle voix, plus douce, presque féminine.
" - Non je vous en pris.. ! " supplia Safina.
" - Andréas réclame son dû. Il a besoin d'un nouveau membre. Tu ne peux retrouver ta vie passé sans quelques conséquences. Quitter la secte, fonder une famille. C'est impossible Safina. Etant donné que tu n'as pas voulu nous offrir un de tes enfants, le plus simple pour toi, serait de nous léguer cette petite Nina. Nous en prendrons soin, je t'en fais la promesse. " expliqua cette même voix mielleuse.

Un long silence pesa plusieurs minutes sur la pièce. Tu n'en revenais pas. Ton coeur semblait louper plusieurs battements tandis que le sang battait puissamment contre tes tempes. Ton souffle était court, augmentant ta panique naissante. Tu reculais lentement vers ta chambre en entendant les pas de ta pseudo mère avancer vers toi. Il était désormais clair pour toi qu'elle avait fait son choix. Elle préférait te vendre pour tu ne savais quel raison. Tu ne savais rien. Tu n'en savais strictement rien. Tes yeux embrumés de larmes, tu laissais ton corps s'affaler contre ton lit. Elle allait entrer. Entrer et te donner en pâture à ces bêtes dénué de compassion, de moral. Et en effet, c'est ce qui se produisit. La porte s'entre - ouvrit pour laisser passer la silhouette élégante de l'Alchimiste. Elle s'approcha de toi, s'assit sur le rebord de ton lit et posa une main sur ton dos. Tu tentais tant bien que mal d’étouffer tes sanglots. Tu ne voulais pas lui montrer ta faiblesse. Mais tu avais conscience de ses remords. Aussi étrange que cela pouvait paraître, tu comprenais son acte. Elle avait perdu sa fille et avait espérer que tu puisses la remplacer. En tuant ta famille. Tu la comprenais, égoïste.

" - Je sais que tu as tout entendu Nina. Je suis désolé.. Vraiment désolé. De tout ce que j'ai fais, tout ce que je vais encore faire. Mais.. Il faut que tu comprennes. Je n'ai pas le choix. Je n'ai jamais eux le choix. Ma mère faisait autrefois partie de ce groupe. Dans le monde des adultes, et dieu sait comme tu en fais presque partie, on appelle ça une secte. C'est comme une grande famille, qui prend soin des uns et des autres. Cependant, quand on entre dans ce genre de milieu, il est très difficile d'en sortir. Alors, pour me défaire de ces influences, j'ai fugué. J'ai abandonné ma mère là bas. Mon frère en a payé le prix fort.. Et pour proteger ma famille, ils me demandent de te laisser prendre ma place là bas, tu comprend ma chérie ? Nina, je t'aime, comme ma propre fille. Ne m'en veux pas, je t'en supplie. Je ne veux pas voir mes enfants mourir ou retourner là bas. ", pleurait - elle.

Oui, tu comprenais. Tu savais ce que c'était que de perdre les seules personnes au monde à qui tu tenais. Tu savais déjà  quel genre d'émotions pourraient la tuer à petit feu. Tu imaginais Brany être emmener de force, arracher à sa famille, ignorant le passé de sa génitrice. Il t'apparaissait plus simple que ce soit toi qui en subisse les conséquences. Après tout, tu n'avais plus aucun parents. Et la mère que tu croyais sincère et aimante, n'était autre que la meurtrière de tes proches. Plus rien ne te retenait ici. Plus rien, à part l'affection que tu portais à Brany. Il comprendrait, plus tard, ton départ. Tu viendrais lui rappeler ton existence. Tu continueras de le protéger, autant que tu le pourra d'où tu te trouvera. C'était ta décision. Le seul courage qu'il te restait encore. Pour Brany.

Chapitre V - Parce que c'est ma nouvelle maison.

Une secte est l'ensemble de personnes qui adhèrent à une même doctrine religieuse ou philosophique. C'est ainsi que l'on peut qualifier de sectes des Ecoles de pensée dérivées. D'un point de vue sociologique, la secte regroupe des personnes unies par un même idéal religieux ou philosophique qui, en général, est en rupture avec les croyances et les valeurs du reste de la société et qui se sentent portées par une mission. Cette forme de protestation sociale, parfois violente, suscite en retour l'hostilité de la société envers la secte.
C'était un extrait d'un livre que tu avais volé. Tu voulais en savoir plus sur ta situation. Cet arrangement qui perdure depuis une dizaine d'année. Voilà dix ans que tu es prisonnière de cette faction.  Dix ans que tu fugue pour être ramener de force. Dix ans que tu cherches à te défaire de cette hérésie. Dix ans que tu es forcé à accomplir des tâches qui ne te ressemble pas. Dix ans que tu désobéis, encore et encore. Dix ans que tu es puni par Andréas. Dix ans que cet homme fait de toi un simple objet de souffrance. Oh oui, tu avais fais beaucoup pour t'en sortir. En prouve les marques sur ton corps. Effectivement, dans cette famille, tous devait assouvir les moindres désir du grand Andréas. Un Gardeners. Peu connaissait sa véritable nature. Ses disciples n'étaient que de simple humain, l'esprit perdu, voulant croire à un dieu bien réelle et tangible. Andréas s'était forger cette identité de créateur.  Son don prouvait à chaque fois sa supériorité, et l'idolâtre grandissait de jours en  jours. Il disait proteger chacun de ses enfants. Il disait devoir appliquer les règles, et que même si il t'aimait plus que tout les autres, il devait te punir. Comment ? Il avait sa propre loi à ce sujet. Des marques faites sur ton corps. Pour chaque écart de conduite, un simple s'était gravé à vif sur ta peau. Des brûlures qui avec le temps laissaient un nombre incalculable de cicatrice plus ou moins sombres en fonction de l'intensité de la corrosion de ta peau. Sur les bras, les jambes, le ventre, le dos, le cou, la poitrine. Tu ne te souvenais plus exactement du nombre de symbole que tu portais, mais tu t'en fichais. Tu continuerais de désobéir à Andréas, jusqu'à enfin réussir à t'échapper.

Il disait aimer ce caractère. Il disait adorer ta détermination, autant qu'il aimait te rappeler quel était ta place. Quel était la sienne. Tu lui devais respect et obeissance. Il t'entretenais, te fournissant repas chaud et chambre.  Plusieurs fois, il t'avait demander de l'épouser, comme si ce brun de rébellion l'excitait. Le rendait plus puissant. Tu avais toujours refusé, s'en était ton droit. Comme ce fut celui de ces sept autres femmes. Elles s'étaient certainement dit que leurs vies seraient plus simple si elles l'épousaient. Qu'elles ne seraient plus puni. Dans un sens, c'était une logique imparable. De l'autre, tu te refusais à t'abaisser à ça. Tu finirais par te défaire de cet endroit. Tu finirais par t'en aller, te trouver une nouvelle vie dans laquelle Andréas ne jouerait  plus aucun rôle. Ce jour arrivera, tôt ou tard.

Chapitre VI - Parce que c'est ma mort.

Lorsque tu es entrée dans ce monde, dans cette secte, tu ne pensais pas un jour y laisser ta vie. Tu ne pensais pas devoir subir autant de souffrance physique et moral. Oh non, tu ne pensais pas. Tu n'avais pus imaginer un jour mourir, sacrifier pour la cause d'un pseudo dieu. Car c'est effectivement ce qui va se passer. Tu ne seras plus conciderer comme un être humain. Lorsqu'Andréas procédera à l'énumération de ses lois, tu ne seras plus aux yeux de tous qu'un offrande de plus. C'était un secret que seul ce petit dieu et toi avait partager. Tu avais braver trop de fois sa générosité. Tu avais été trop téméraire. Aujourd'hui, il allait en finir avec toi. Toi, le seul danger à son règne. Il allait te tuer, prétextant aux yeux de sa société une messe quelconque. Qu'ainsi, son pouvoir serait renforcer. Qu'il pourrait de nouveau apporter joie et prospérité à son peuple. Un mensonge de plus aux pays des artifices religieux. Et qu'avais tu fais pour mériter un tel sort ? Qu'avais tu donc commis de si grave pour que son attraction physique cesse de la sorte ? Toi qui avait finalement finis par accepter de l'épouser. Tu allais lui faire cet honneur. Tu allais être la huitième femme de l'Alchimiste le plus vil que cette terre n'est jamais connu. Tu allais probablement enfanté quelques autres de ces héritiés. Pourtant, ce n'était pas ton but en acceptant sa proposition. Tu ne lui accorderais pas ce droit. Tu allais même commettre le plus grave des délie, autrement légalement que moralement. Effectivement, tu avais choisis d'attenté à sa vie lors de votre nuit de noce. Tu allais le tuer. Lui arracher son dernier souffle.  C'était le seul et unique but de ton existence à présent. Tu voyais ceci comme une nécessité. Il était l'auteur indirecte de tout ce qui t'étais arriver. La mort de toute ta famille, entre autre. Sans la pression qu'il avait exercer sur Safina, celle ci ne se serait pas enfuis. Elle n'aurait probablement pas perdu son bébé. Elle n'aurait pas désiré remplacer ce nourrisson par ta personne. Elle n'aurait pas tuer tes proches. Et elle ne t'aurait pas vendu contre sa liberté à Andréas. Sans lui, tu aurais été la plus heureuse des petites filles au monde. Tu aurais été une humaine, tout ce qu'il y a de plus banal. Tu te serais marié, aurait donné la vie, et serait morte de façon naturelle. Une vie que tu enviais depuis longtemps maintenant.

Alors, vêtue de ta belle robe blanche, allongé sur une planche de pierre, tu tentais de ne pas laisser échapper tes larmes. Tu resterais digne jusqu'à ce que la mort te touche. Tout les regards étaient tourner vers toi, vers Andréas. Tous buvaient ses paroles. Tous, comprenaient et enviaient ta mort.

" - Cette nuit, mes rêves m'ont conduis à une seule et même conclusion. Cette nuit, j'ai enfin compris pourquoi mon attirance pour cette femme était si puissante. Elle avait un rôle à jouer. Pour moi. Pour vous, mes enfants. Et en ce jours glorieux, je vais sacrifier mon amour pour votre survivance. Nos malades retrouveront santé. Nos descendants seront plus fort. Nos femmes, plus fertile. Ce soir, nous seront plus puissant que jamais! Grace à ma femme! " récitait - il si passionnément que tu te serais presque laisser prendre par son jeu.

Ton visage se voulait impassible. Tu ne céderais pas à la panique. Tu allais mourir dignement Nina. Rejoindre ta famille dans l'au delà. Tu t'amusais à croire qu'ils te surveillaient toujours. Qu'ils étaient fière de toi, peut - etre. Ou qu'ils te plaignaient. Ils t'attendaient, sans doute. Lorsqu'Andréas s'approcha enfin de toi, un couteau à la main, tu finis par sortir de tes pensées. Il était temps d'affronter la grande faucheuse. Il t'avait promis une mort lente et douloureuse. C'était probablement ce qui allait se passer. Tu ne le savais pas si indulgent pour passer outre ses envies de vengeance. Parce qu'après tout, c'était effectivement ce que cet événement cachait. Il voulait simplement se venger d'un tel affront.
Il porta sa lame à ton cou, après avoir dégager ta longue chevelure. Le métal était froid, là, posé contre ton épiderme. Tu ne compris pas vraiment le moment où ta peau fut trancher. Seulement que ce fut le cas. Que la lame était si profondément ancré dans ta gorge qu'elle en coupa ta trachée. Tu étais même incapable de crier. Aucun son ne s'échappait de tes lèvres tandis que tu sentais le sang affluait intérieurement tout autant qu'extérieurement. Tu avais beau essayer de déglutir, le liquide rougeâtre emplissait ton estomac, puis ton œsophage, pour enfin s'infiltrer dans les conduits de tes poumons. L'air te manquait. La douleur était trop intense. Ta tête menaçait d'exploser par le manque d’oxygénation. Ton corps tout entier t'avertissait d'éclater. Chaque organe, chaque cellule. Tu n'avais jamais ressentis aussi facilement la fine barrière entre la vie et la mort. Jamais auparavant. Et pourtant, tu l'avais côtoyer très jeune. On ne peut se rendre compte de cette agonie que lorsqu'on la ressent. Et on ne se rend pas bien compte du moment où on lache prise. Où la mort se glisse près de toi et te prend en son sein. Toi, tu ne t'en étais pas rendu compte.

Chapitre VI - Parce que c'est mon frère.

Air. De l'air.
Tes yeux s'écarquillèrent tandis qu'une immense bourrasque d'oxygène ouvrent tes poumons. Tout tes muscles s'éveillaient les uns après les autres, crispés, convulsés, raidis. Il t'étais quasiment impossible de te rendre compte de ce qui se passait. Tu ne pouvais penser qu'à la douleur qui ankylosait chacune des cellules de ton corps. Tes respirations se faisaient de plus en plus lentes, profondes. Tu arrivais à calmer ton rythme cardiaque, petit à petit. La panique avait passé pour laisser place à une tout autre sensation. C'était frustrant. Tu n'arrivais pas à trouver de mot pour la définir. Tu la ressentais comme une profonde tristesse, un vide abyssale, un obscur égarement. Tu peinais à te souvenir de la personne que tu étais. Devant tes yeux, se défilait un nombre incalculable de souvenirs. La première fois que tu voyais le visage de ta mère. La première étreinte de ta soeur aînée. Le premier biberon de lait donné par Alaric.  Le premier rire échappé. Le premier bobo. La première bêtise. Jusque là, tu étais soulagée d'avoir vécu de si jolies moments. Pourtant, les ombres du passé ne sont pas toujours lumineuses. La suite qui découlait de ce premier chapitre t'horrifiais. Tout était donc vrai. La mort de ta famille. L'adoption étrange de Safina. Son mensonge. Elle t'avait fais croire toutes ces années que tu faisais partis des Alchimistes, que ton don avait tué tes proches et que pour ta propre sécurité, tu te devais de rester à ses côtés. Tu l'avais crus. Tu l'avais aimé. Elle, et Brany. Il te manquait, horriblement. Puis s'en vint les dix années de tortures physiques de la secte dans laquelle on t'avait envoyé. Contraintes de prendre la place de Safina pour lui assurer sa liberté. Comme tu trouvais ça injuste! Les images de ton mariage, puis de ta tentative de meurtre, te prirent aux tripes. Non pas que le fait que tu ais essayé de tuer un homme t'affole, mais tu étais révulsé d'avoir échoué. Tu avais fournis tant d'effort à cette machination qu'il t'était à peine croyable qu'elle n'ait pas aboutis comme selon tes espérances. Mais, soudain, tu te rendis compte d'une chose existentielle. Tu étais morte. Tu t'étais étouffé avec ton propre sang, la gorge tranchée par ton pseudo mari. La vie avait quitter ton corps. Tu l'avais sentis partir, d'abord doucement, puis d'un seul coup. Comment se faisait - il que tu pouvais encore respirer, encore vivre ? Comment était - ce possible ?

Brusquement, tu eux le souffle coupé. Tu n'arrivais pas à y croire. A croire à la silhouette présente juste devant toi. Tu n'osais y croire. Ce ne pouvait être qu'une chimère. Comment pouvait - il être réel ? Comment pouvait - il être là, juste devant toi, et te sourire tendrement ? Comment ? De cette même manière qu'il le faisait presque dix ans auparavant. Comme il t'avait manqué ce sourire. Comme il t'avait manqué, lui! Lui et sa grandeur, sa carrure, ses larges épaules, ses iris aussi vert que les tiens,  ses cheveux de très loin coiffé. Tu reculais sans que tu ne t'en rende compte. Comme si ton subconscient ne pouvait admettre une pareil réalité. Cela faisait des années que tu t'étais résolu à sa disparition. Des années que tu ne lui parlais plus qu'à travers un dieu invisible. Tu l'avais pourtant vue, son cadavre. Déchiqueter par les flemmes de l'incendie. La peau de son si beau visage, décollé par endroit, laissait libre ses os noircie par la suie. Tu avais mis un certain temps avant que ton esprit d'enfant, ne le  voit tel qu'il était. Une dépouille, une enveloppe de restes humains, un macchabée, tout juste reconnaissable. Il avait été ton frère pourtant. Ton grand frère. Celui que tu avais pleuré lorsqu'il avait prit femme et maison, chose que tu avais pris pour un abandon. Il n'avait fait que son devoir d'homme. Mais tu avais mis plusieurs années avant de le comprendre, avant de lui pardonner cet affront.
Et malgré tout, il est bien là, juste devant toi. Il s'était considérablement rapprocher. Il venait de poser sa main sur ta joue. Oh non de dieu, qu'il t'avait manqué! Son sourire était si tendre, si sincère, qu'il avait eut le don de t'arracher plusieurs larmes. Pauvre Nina, tu retrouves ton frère, et tu ne sais que pleurer! Pitoyable. Après une profonde respiration, il te prend doucement dans ses bras. Même son odeur ne semblait pas avoir changé. Il était toujours le même. Le même frère. Ton même frère.

" - Nina.. Je suis désolé, pour tout. ", murmures t - il au creux de ton oreille.

Chapitre VII - Parce que c'est ma nouvelle vie.

Il t'avait fallut du temps. Beaucoup de temps. Non pas pour t'habituer à ta nouvelle race, mais plutot au fait que tu étais considérer comme morte par toutes les personnes que tu connaissais. Tu n'existais désormais plus que dans leurs souvenirs. Et il était pour le moins inconciderer de te montrer à leurs yeux. Comment leurs expliquer ta véritable nature ? Comment leurs faire comprendre que tu appartenais désormais à un monde tout à fait étranger aux leurs. La Mort t'avait choisis toi, comme d'autre, pour transmettre son message, son idéal. Qui plus est, tu avais désormais une deuxième chance de vivre une vie plus heureuse que la précédente. Il t'était possible de gravir des sommets, comment pouvais tu refuser un tel présent ? Et pour cause, que te demandait - on en échange ? De protéger quelques humains de ta prédilection, de prévenir de leurs décès imminents, et de former les nés - à - nouveau. Cette dernière mission te tenait très à coeur.  Effectivement, Aaron t'avait bien expliqué que quasiment toutes les Instances avaient vécu d'affreux événements, et étaient mortes dans des conditions toutes aussi abominable.  Non pas que tu éprouvais quelques commisérations que ce soit pour ces âmes, mais dans un sens, ton bon coeur te forçait à les épauler. Tu te souviens avoir bien vécu ta mort, tout comme ta résurrection, chose qui n'était pas le cas de tout le monde. Certains de tes "collègues" ne voyaient pas cette condition du même oeil. Beaucoup auraient préféré ne jamais s'être réveillé. Mais il y en avait, comme toi, qui décidait de profiter pleinement de cette nouvelle chance. S'en était une. Tu avais eux cette chance et tu avais su la saisir.

Les siècles ont passé depuis lors. Tu poursuis ton oeuvre, te joignant à ton frère aîné sur les routes du monde. Sa présence t'aide à surmonter les années de solitude, de protection, de loyaux services. Tu es une Instance claire. Depuis maintenant plus de cent ans, et tu n'es pas prête de  virer de bord. Tu t'accroches à ta vie. Ta nouvelle vie. Ta nouvelle chance.

* * *

Mais comme le monde idyllique dans lequel tu vivais ne pouvait durer éternellement, beaucoup de choses ont changé. Aaron a disparu. Mort. Evidemment, tu as longtemps souffert de cette séparation. Tu en souffres même encore aujourd'hui, cinq cent ans plus tard. Pourtant, tu as su évoluer avec ton temps, faire de nouvelles rencontres qui eurent raison de ton chagrin. Sören, d'abord. Il était, et depuis très longtemps, l'effigie même du père que tu n'avais jamais eux. Lachlan, son fils, était devenu par conséquent le frère déchu que tu avais perdu, une fois de plus. Et puis, il y avait Dante. Ce suceur de sang, ce bourreau des coeurs. L'homme qui avait su, en seulement quelques mois, te redonner fois en cette chose que l'on appel amour et que tant d'humain s'approprie. Tu vivais au jour le jour, certes, mais votre relation avait quelques choses de magique. Plutot, magnétique. Vous aviez un besoin incontrôlable de la présence l'un de l'autre. Il était devenu ton indispensable. Ta plus grande faiblesse. Ton seul moyen de te raccrocher à ton semblant d'humanité. Tout bonnement, ton tout.



Joueur

Coucou mes lapins!

Alors, dans la vie, je m'appelle Typhaine et j'ai dix neuf printemps. Je travail pour le moment en maison de retraite, en attendant de passer mes concours. Du coup, je serais assez réactive niveau rp, hihi.
Comme vous vous en doutez, j'adore écrire. Cela va s'en dire mouahaha. J'aime beaucoup la musique, et puis le dessin aussi, même si je suis pas très doué, j'avoue tout.
Je ne saurais pas trop quoi dire, mais si vous avez un coup de foudre sur mon adorable Nina, ma boite à mp vous ais grande ouverte pour un éventuel lien.

Love, Nina. ♥

@ Yuki Shuhime


Dernière édition par Nina McAlistair le Dim 2 Oct - 16:47, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: kill em with kindness | Nina.    kill em with kindness | Nina.  Icon_minitimeSam 1 Oct - 21:35

Ninaaaaa <3
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Dante Boogeyman

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MessageSujet: Re: kill em with kindness | Nina.    kill em with kindness | Nina.  Icon_minitimeSam 1 Oct - 22:20

Mon petit ange. kill em with kindness | Nina.  204355690
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Nina McAlistair

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MessageSujet: Re: kill em with kindness | Nina.    kill em with kindness | Nina.  Icon_minitimeSam 1 Oct - 23:39

Mes amours! ♥
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Dante Boogeyman

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MessageSujet: Re: kill em with kindness | Nina.    kill em with kindness | Nina.  Icon_minitimeDim 2 Oct - 14:55

Alooors...

Juste deux trois petites mentions à changer:
- remplir les trois lignes que j'ai ajouté dans la partie identité;
- fais attention de bien changer tous les termes "alchimistes" par "gardeners" ou "maîtres";
- j'ai pas bien compris si c'est Nina qui a mis le feu à la maison ou Safina?;
- si Aaron a ressuscité Nina, c'était un maître, donc il n'a pas pu vivre au delà de cent ans, ou alors il est mort et est devenu une Instance;
- ah oui et concernant le sénat, il faudrait expliquer pourquoi et comment elle y est entrée.
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Nina McAlistair

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MessageSujet: Re: kill em with kindness | Nina.    kill em with kindness | Nina.  Icon_minitimeDim 2 Oct - 16:31

Coucou ♥

Donc, j'ai tout changé! J'ai rajouté pour le sénat dans la première partie de la fiche. Je ne savais pas comment le rajouter sans que ça ne paraisse illogique que je change complètement de sujet pour le spécifier. Si nécessaire, je le ferais!
Je crois que j'ai changé tout les Genersers aussi, tout ce que j'ai vue en tout cas!
Pour Aaron, je l'ai fais calanché cent ans après et non cinq cent ans, du coup, c'est plus logique.
Et dans la story, c'est bien Safina qui fait cramer la maison mais comme Nina était tooute petite, elle pensait que c'était de sa faute.. Enfin, typiquement les réflexions d'une gamine! Elle apprend plus tard que c'est Safina qui les a tous tués.

Voilàà pour moi!
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Dante Boogeyman

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MessageSujet: Re: kill em with kindness | Nina.    kill em with kindness | Nina.  Icon_minitimeDim 2 Oct - 16:41


Félicitations Cara Mia!

Bienvenue parmi les Lamb Of God


Tu es validé !!

Dans dix minutes, j'enlève mon caleçon. kill em with kindness | Nina.  521625313


Après ta validation, tu vas devoir suivre le périple de l'initiation : tu verras, grâce à la petite fiche que tu as rempli pour signaler ta fiche terminée, tu seras recenser partout d'un coup, pratique non ? Alors ensuite ?

Et bien ta fiche sera déplacée dans un dossier spécial à ton nom, dans le forum de ta race, dans lequel tu pourras ouvrir ta fiche de lien (tu as un modèle à disposition là) et ta chronologie de RP (tu as un modèle à disposition ici aussi).

Tu peux après t'amuser comme bon te semble : ouvrir un rp, participer au flood, nous rejoindre sur la chatbox, ou encore. Enfin, tu peux demander l'ouverture d'une section privée (métier, logement, ce que tu veux) ou alors réclamer des liens et/ou des rps.

Si tu as le moindre soucis, hésite pas à contacter le staff :

@ Yuki Shuhime
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MessageSujet: Re: kill em with kindness | Nina.    kill em with kindness | Nina.  Icon_minitime

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